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Les choses visibles sont passagères et les invisibles sont éternelles

Le 4 novembre 2019 par dans Non classé

Lecture biblique (Luc 7 :14-22) : « 14Il s’approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi !15Et le mort s’assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.16Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant : Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple.17Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d’alentour.18Jean fut informé de toutes ces choses par ses disciples.19Il en appela deux, et les envoya vers Jésus, pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? 20Arrivés auprès de Jésus, ils dirent : Jean Baptiste nous a envoyés vers toi, pour dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?21A l’heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d’infirmités, et d’esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles.22Et il leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. »

Notons l’apparence d’incertitude de Jean baptiste qui demande au Seigneur Yéshoua’ al-massih de confirmer qui Il est et quelle est sa mission « Jean fut informé de toutes ces choses par ses disciples. Il en appela deux, et les envoya vers Jésus, pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
C’est une apparence d’incertitude car Jean-Baptiste avait reconnu le Seigneur, lors du baptême dans le Jourdain, comme agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1.29). Nous pouvons croire qu’un certain doute habita Jean baptiste jusqu’au point de vouloir vérifier si on est bien en présence du Messie annoncé par les prophètes de l’ancien testament, mais, il n’est aucunement question de doute car Jean-Baptiste a eu une révélation de la part de Dieu quand il a dit « Moi, je vous baptise d’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu » Ou encore, quand il a vu le Seigneur venir vers lui pour le baptême d’eau « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » ou encore « moi je vous baptise d’eau, mais après moi, il vient celui qui vous baptisera du Saint Esprit ». Par conséquent, il n y a aucun doute chez Jean baptiste mais, il soulève une absence d’une partie de la réalité du Seigneur.

L’information qui manque dans ce que les disciples ont apporté à leur Maitre Jean-Baptiste, se trouve dans la réponse du Seigneur à la question des deux disciples de Jean-Baptiste : « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ».

A la lecture de la réponse du Seigneur, nous remarquons que Jean baptiste a eu connaissance des faits miraculeux et de l’admiration de la foule mais les disciples ont omis de lui transmettre la réalité invisible qui est le plus grand miracle annoncé et apporté par le Seigneur Yéshoua’ al-massih «la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ».

En envoyant ses disciples, Jean baptiste veut leur ouvrir les yeux afin qu’ils réalisent que le Seigneur, Yéshoua’ al-massih, dépasse la perception sensorielle et qu’il ne se limite pas à ce que les gens pensent de lui car il est l’agneau de Dieu qui ôte le pêché du monde, il est le Christ, Fils de Dieu. La même situation est relatée dans (Jean 3. 2 à 6) concernant un entretien entre le Seigneur et un pharisien du nom de Nicodème. Ce dernier s’adressant au Seigneur lui dit « Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui ». En effet, Nicodème reconnaissait le Seigneur à travers ses faits et gestes uniquement, mais le Seigneur l’interpelle en lui rappelant la nécessité de la nouvelle naissance qui correspond à la bonne nouvelle : « 5En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit ».

A travers Jean baptiste, nous réalisons que nous ne devons pas réduire le Seigneur Yéshoua’ al-massih à quelqu’un qui accomplit des phénomènes miraculeux ou à un simple prophète qui revisite son peuple. C’est une recommandation qui concerne tous les chrétiens qui réduisent le Seigneur à ce qu’il a fait alors que nous devons chercher à connaitre qui Il est.

En lisant derrière les lignes, la mission confiée par Jean-Baptiste à ses disciples dans (Luc 7.18 à 20) nous dévoile un autre enseignement que nous pouvons traduire ainsi : Jean-Baptiste est informé de ce que pense le peuple du Seigneur : un prophète envoyé par Dieu pour revisiter son peuple en opérant des miracles et des guérisons. Les disciples de Jean-Baptiste pensent la même chose, c’est pourquoi, il se hâta d’envoyer deux d’entre eux auprès du Seigneur pour lui demander d’annoncer réellement qui il est, au-delà des miracles et des guérisons qui ne sont que les effets visibles de son œuvre invisible, ceci afin que le peuple et les disciples de Jean, ne le limitent pas à ce qu’il voit de lui mais qu’ils cherchent à connaitre qui il est.

Les interrogations de Jean-Baptiste sont un éclaircissement et non pas un doute car il savait, par révélation, qui était réellement le Seigneur. Jean-Baptiste lance un avertissement au peuple en général et à ses disciples en particulier qui semblent manifester une certaine obsession envers les manifestations surnaturelles au détriment de la réalité invisible cachée derrière le visible. Il met l’accent sur l’aspect invisible de la mission du Seigneur en tant qu’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. Seule cette réalité peut glorifier le Créateur et libérer l’Homme pour qu’il puisse débuter sa métamorphose en grandissant dans une communion spirituelle avec son Créateur.

La crainte de Dieu et la manifestation de sa gloire ne sont pas liées uniquement aux manifestations visibles mais d’abord et surtout à l’œuvre invisible qui se fait en l’Homme intérieur, une œuvre qui peut (éventuellement) s’opérer à travers une manifestation surnaturelle visible (mais il ne faut surtout pas en faire une règle générale) voulue par le Créateur.

Reprenons la réponse du Seigneur Yéshoua’ al-massih aux deux disciples de Jean-Baptiste : « A l’heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d’infirmités, et d’esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles. Et il leur répondit, allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ».

Le Seigneur répond, agit et explique dans l’action. C’est en faisant qu’il répond aux disciples. C’est dans le mouvement à travers la pratique et l’expérience que le Seigneur parle pour nous éclairer « A l’heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d’infirmités, et d’esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles. Et il leur répondit… ».

Le Seigneur est toujours à l’œuvre car il est la vie, le mouvement et l’être (actes 17.28). C’est pourquoi, durant notre communion journalière avec le Seigneur et plus précisément quand nous nous adressons à lui, nous réalisons qu’il est déjà en action et ce que nous lui demandons (selon sa volonté) est une proclamation de ce qui va arriver plus qu’une demande pour que cela arrive.

Le Seigneur s’adressant aux deux messagers de Jean baptiste leur dit: « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ». En effet, il est question de « vue » et de « ouïe » : « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu ».
Ce qui correspond à la vue sont : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent.

Ce qui correspond à l’ouïe est : la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
Le message du Seigneur est double, d’un coté il y a le visible et le sensoriel et d’un autre coté, il y a l’invisible que l’œil ne peut pas voir. En examinant les informations apportées à Jean baptiste par ses disciples, nous constatons qu’elles ne touchent qu’à la vue et c’est ce qui a engendré, tout naturellement, une admiration de la foule qui considérait le Seigneur comme un prophète envoyé par Dieu pour revisiter son peuple. Une admiration confirmée par les disciples du Seigneur dans Mathieu 16:13 et 14 : « Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples : Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ? Ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean Baptiste ; les autres, Élie ; les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. »

Jean-Baptiste n’a reçu que le verso de la réalité du Seigneur et de sa mission car il manque le recto qui correspond à la réalité invisible qui touche à la bonne nouvelle. L’information cruciale et centrale de l’œuvre du Seigneur est absente dans le message reçu par Jean baptiste. Les messagers, comme tout Homme naturel fixent le regard sur ce qui est accessible aux facultés humaines en délaissant la réalité invisible qui se cache derrière l’information perceptible.

Jean-Baptiste se souciait de la réalité éternelle et infinie qui se cache derrière les phénomènes perceptibles et c’est pour cette raison qu’il a envoyé ses deux disciples vers le Seigneur Yéshoua’ al-massih. L’inquiétude de Jean baptiste rejoint la parole du Seigneur qui nous rappelle la priorité de la bonne nouvelle dans Luc 5.23 : «Lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ? », le plus important est l’annonce et l’accueil du royaume de Dieu ».

La véritable connaissance du Seigneur s’opère par une révélation qui ne se limite pas à la raison humaine, car celle-ci ne s’attache qu’à ce qui lui est accessible en occultant la réalité éternelle qui dépasse les capacités sensorielles. Par Jean-Baptiste, nous apprenons à connaitre le Seigneur autrement que par les limites humaines car le Seigneur dépasse nos facultés cérébrales qui ne font qu’interpréter ses actions et le réduire à un simple prophète faiseur de miracles. Le seigneur Yéshoua’ al-massih est le Christ, Fils de Dieu, l’image de Dieu et le pourquoi de la Création toute entière car tout vient de lui, par lui et pour lui (Romains 11.36) et comme l’apôtre Paul le déclare dans 2 Corinthiens 4.18 : « les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. »

C’est parce que la bonne nouvelle est annoncée que les effets de cette annonce sont visibles à travers les miracles suivants : les liés par des esprits malins sont déliés et libérés, les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent.

Le Seigneur Yéshoua’ al-massih est l’incarnation du Verbe de Dieu devenu homme pour guérir l’humanité entière de sa maladie principale, le péché, qui a créé un fossé entre l’Homme et son Créateur. La guérison physique est l’information visible de la guérison spirituelle, comme le dit si bien le prophète Esaïe dans Esaïe 35. 4 à 6 : « 4Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage, ne craignez point ; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu ; Il viendra lui-même, et vous sauvera. 5Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, S’ouvriront les oreilles des sourds ; 6Alors le boiteux sautera comme un cerf, Et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, Et des ruisseaux dans la solitude »

Les manifestations physiques de l’œuvre cachée du Seigneur sont annoncées par le Seigneur Yéshoua’ al-massih dès le début de son ministère dans Luc 4. 18 et 19 : « 18L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, 19Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur. »
Sachant que les manifestations visibles sont une information perceptible d’une réalité éternelle invisible, nous allons nous attacher à chaque miracle opéré par le Seigneur tels qu’ils sont annoncés dans Luc 18.21 et 22 : « A l’heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d’infirmités, et d’esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles […] les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. » :

1- Les personnes liées par des esprits malins sont déliées et libérées

Dans Luc 4.18 et 19 nous lisons : «8L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, 19Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur. »
Le Seigneur libère et délie l’Homme des puissances qui le maintiennent dans le mensonge. Par l’œuvre de la Croix, le Seigneur Yéshoua’ al-massih a vaincu l’ennemi de nos âmes qui est chassé désormais du ciel, et qui n’œuvre dans notre monde que par le mensonge. Cette réalité est confirmée par le Seigneur dans Luc 10.17 et 18 « Les soixante-dix revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom. Jésus leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair »
En Yéshoua’ al-massih nous sommes déliés des puissances du malin et nous sommes appelés à réaliser, à la fois, notre libération par notre appartenance à Dieu, et rappeler à l’ennemi de nos âmes (le diable) sa défaite sur la Croix. Etant en Christ, nous avons vaincu le diable comme l’écrit l’apôtre Jean dans 1 Jean 2.14 «vous avez vaincu le malin.». Une victoire qui tire sa source de la victoire accomplie par le Seigneur Yéshoua’ al-massih sur la Croix.
Le geste du Seigneur envers la personne liée par les esprits malins est le sens de la libération spirituelle de notre être intérieur et le retour vers son Créateur.

2- Les aveugles voient

Cet acte miraculeux correspond à la manifestation visible de la lumière qui règne à l’intérieur de l’Homme grâce à la nouvelle naissance qui est une lumière éclairant le cœur de l’Homme pour mettre à jour son aliénation et son besoin de se repentir afin de se transformer en Christ par sa mort et sa résurrection.
La vue physique est une information sensorielle de la véritable vue cachée en Yéshoua’ al-massih qui est la lumière du monde comme nous le découvrons à travers de nombreux passages bibliques comme :
« Car auprès de toi est la source de la vie ; Par ta lumière nous voyons la lumière. » Psaumes 36.9
«Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.» Jean 1.9
« Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » Jean 8.12
« Car Dieu, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. » 2 Corinthiens 4.6
« Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière » Ephésiens 5.8
« mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière. » Ephésiens 5.13
« Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » 1 Jean 1.7
Le geste du Seigneur envers les aveugles est le reflet de la remise en mouvement opérée dans l’Homme intérieur qui tend à libérer la vision du cœur en lui accordant un discernement et une sagesse spirituelle.

3- Les boiteux marchent

En mettant l’Homme en marche, ce dernier réalise son aliénation humaine et son état boiteux. Dans le geste sacrificiel du peuple juif, les offrandes animales doivent être exemptes de tout défaut comme nous le prouve le passage biblique dans Deutéronome 15:19 à 21 : « 19Tu consacreras à l’Éternel, ton Dieu, tout premier-né mâle qui naîtra dans ton gros et dans ton menu bétail. Tu ne travailleras point avec le premier-né de ton bœuf, et tu ne tondras point le premier-né de tes brebis. 20Tu le mangeras chaque année, toi et ta famille, devant l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira.21S’il a quelque défaut, s’il est boiteux ou aveugle, ou s’il a quelque autre difformité, tu ne l’offriras point en sacrifice à l’Éternel, ton Dieu. »
L’Homme naturel non régénéré est hors du plan de Dieu, et par conséquent, s’il est boiteux, il a besoin d’être redressé. Les ennemis de Dieu sont considérés, aussi, comme boiteux et aveugles comme nous le lisons dans 2 Samuel 5:8 : « David avait dit en ce jour : Quiconque battra les Jébusiens et atteindra le canal, quiconque frappera ces boiteux et ces aveugles qui sont les ennemis de David… -C’est pourquoi l’on dit : L’aveugle et le boiteux n’entreront point dans la maison. » L’Homme naturel aliéné et boiteux est appelé à se redresser à travers l’œuvre salvatrice de la Croix comme nous le lisons dans Hébreux 12:12 et 13 : « 12Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis, 13et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse. »
La guérison des boiteux est bien un enseignement spirituel caché derrière la manifestation physique. L’œuvre salvatrice de la Croix est un redressement et une remise sur les rails et un positionnement dans le plan de Dieu en son fils Yéshoua’ al-massih.

4- Les lépreux sont purifiés

Dans la bible, la lèpre était inguérissable et Dieu seul pouvait la guérir. Elle est une image d’un mal profond dans l’Homme, le péché, qui positionne l’Homme hors du plan de Dieu.
Puisque dans la Bible, la lèpre est une image du péché, on comprend mieux le langage de l’apôtre Paul qui disait dans sa lettre aux romains :
« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » Romains 3:23
« 10selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, Pas même un seul ; 11Nul n’est intelligent, Nul ne cherche Dieu ; Tous sont égarés, tous sont pervertis ; 12Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul » Romains 3:10 à 12
Nous rencontrons l’universalité du péché dans l’ancienne alliance comme nous pouvons le lire dans le recueil des psaumes (Psaumes 14:2 et 3) : « 2L’Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, Pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.3Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n’en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul. »
La glorieuse mission du Fils de Dieu est de nous libérer de la tyrannie du péché qui nous maintient dans une dépendance accrue. Cette libération commence par une conviction profonde où nous réalisons que notre nature humaine est incapable de se libérer d’elle-même. Même avec les lois les plus saintes, l’Homme ne peut que contempler cette sainteté sans pouvoir y pénétrer car il faut qu’il se transforme en un être qui reçoit et qui adhère aux exigences de la loi de Dieu, pour que cette même loi soit écrite dans son cœur. C’est tout simplement le rôle de l’œuvre de la Croix accomplie par le Seigneur Yéshoua’ al-massih.
Le Seigneur nous transforme progressivement par un brisement et un réassemblage afin de créer en nous un être nouveau capable de recevoir et d’obéir à la loi qui devient une normalité spirituelle. C’est dans ce sens que le Seigneur a déclaré dans Matthieu 5.17 « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir ».
Au-delà de l’accomplissement des prophéties annoncées dans l’ancienne alliance, le sacrifice du Seigneur fait de nous des outres nouvelles capables de recevoir son Esprit Saint qui permet à la loi de s’écrire dans notre cœur. L’accomplissement de la loi divine devient alors une conduite normale du chrétien crucifié. Voilà le projet de Dieu pour l’Homme. Un projet qui s’est réalisé quand le Seigneur a rempli sa mission, en nous portant en lui sur la Croix et en nous ressuscitant avec lui et en lui.
L’Homme libéré de sa tyrannie reçoit la loi comme une conséquence de sa transformation comme nous pouvons le lire dans le livre de Jérémie: « Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, Après ces jours-là, dit l’Éternel : Je mettrai ma loi au dedans d’eux, Je l’écrirai dans leur cœur ; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple. » Jérémie 31.33
La lèpre est la maladie incurable de l’Homme que seul Dieu a guéri sur la Croix. Pour guérir l’Homme de cette maladie, le Seigneur s’est chargé de la racine de cette maladie, l’Homme déchu avec son identification à l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Pour que le péché n’ait plus de poids ni d’influence sur l’Homme, ce dernier est appelé à mourir pour briser sa tyrannie et libérer l’être nouveau qui est seul apte à rejeter le péché. Ainsi, plus l’Homme réalise la profondeur de l’œuvre de la Croix dans son cœur, plus il est libéré de la tyrannie du péché.
Le message des Evangiles est à contre courant de la pensée humaine car il nous dit la chose suivante : c’est en réalisant notre mort que nous pouvons faire mourir les œuvres de la chair comme le développe l’apôtre Paul dans ses écrits et en l’occurrence dans Colossiens 3.3 à 5 « 3Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu.4Quand Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire.5Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. »

5- Les sourds entendent

Nous lisons dans la lettre de Paul aux romains : « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. » Romains 10.17.
Il s’agit d’une écoute spirituelle vivante qui dépasse le cadre de la sensation. L’oreille est l’image de la disponibilité totale et de l’obéissance de l’Homme qui fait abstraction de lui pour laisser parler l’autre et l’écouter. C’est une écoute créative car elle anime en l’Homme la véritable Foi, comme le dit l’apôtre Paul dans le verset ci-dessus. Il est évident qu’il s’agit d’une écoute profonde et vivante qui raisonne au fond de l’être et que l’Homme peut discerner facilement comme une réalité vivante. Néanmoins, cette écoute ne peut s’activer et se décrypter que si les obstacles à cette écoute sont enlevés. Ces obstacles sont notre logique humaine et notre façon de percevoir la réalité (Jérémie 13.10).
La Bible nous dit que le Royaume de Dieu est destiné à ceux qui savent écouter c’est-à-dire à ceux qui ont crucifié l’ouïe humaine et ses limites pour s’abandonner à une écoute plus intérieure et plus profonde. Il ne faut pas laisser son raisonnement et sa logique filtrer ce qui est accessible à la logique humaine et ce qui ne l’est pas afin de ne pas se maintenir dans un aveuglement et un enfermement dans une prison humaine. L’ouïe spirituelle comme la vue spirituelle trouvent leurs sens en Christ sur la Croix du calvaire.
« 3 les grandes épreuves que tes yeux ont vues, ces miracles et ces grands prodiges.4Mais, jusqu’à ce jour, l’Éternel ne vous a pas donné un cœur pour comprendre, des yeux pour voir, des oreilles pour entendre. » Deutéronome 29: 3 – 4
« 5Pour Moïse, il a été fidèle dans toute la maison de Dieu, comme serviteur, pour rendre témoignage de ce qui devait être annoncé ;6mais Christ l’est comme Fils sur sa maison ; et sa maison, c’est nous, pourvu que nous retenions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions.7C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,8N’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, Le jour de la tentation dans le désert,9Où vos pères me tentèrent, Pour m’éprouver, et ils virent mes œuvres Pendant quarante ans.10Aussi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Ils ont toujours un cœur qui s’égare. Ils n’ont pas connu mes voies.11Je jurai donc dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos !12Prenez garde, frère, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant.13Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire : Aujourd’hui ! afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. 14Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commencement, 15pendant qu’il est dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte. » Hébreux 3.5 à 15
Jusqu’à l’avènement du Seigneur, et à l’exception de certaines personnes choisies, envoyées et ointes par Dieu, les Hommes ne connaissaient que les capacités naturelles liées aux facteurs sensoriels humains. La connaissance spirituelle leur était étrangère. Il a fallut le baptême du Saint Esprit issu de l’œuvre accomplie par le Seigneur pour que les yeux et les oreilles du cœur (connaissance spirituelle) s’ouvrent dans une remise en mouvement en celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie.

6- Les morts ressuscitent

A trois reprises le Seigneur Yéshoua’ al-massih ressuscite des morts : le fils de la veuve de Naïn, la fille de Jaïrus, et son ami Lazare.
Bien entendu, au-delà de l’aspect surnaturel qu’il ne faut pas négliger, ce miracle extraordinaire préfigure le miracle divin qui s’opère en l’Homme : le premier Adam laisse la place au deuxième Adam, après la nouvelle naissance. La résurrection des morts est une information visible liée à un projet spirituel faisant de l’Homme un être en devenir. Ce projet est annoncé dès la Genèse (Genèse 1.26 et 27) : « 26Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, …27Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. »
L’œuvre de Dieu ne s’arrête pas au moment où l’Homme adhère et reçoit dans son cœur Yéshoua’ al-massih comme Sauveur et Seigneur, mais elle doit, impérativement, se poursuivre par une réelle mort à soi-même, jusqu’à ce que le Seigneur soit formé en l’Homme comme l’apôtre Paul le rappelle dans sa lettre aux galates (Galates 4.19): « Mes enfants, pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous »
A travers le miracle de la résurrection des morts, le Seigneur nous rappelle notre propre ensevelissement dans sa mort et notre propre résurrection en lui. Plus nous réalisons cette réalité au fond de nous même plus nous vivrons notre métamorphose en revêtant le Seigneur. Sans mort à soi-même, l’Homme ne pourra pas porter des fruits dignes du Seigneur (parabole du grain de blé qui tombe en terre pour pouvoir porter des fruits (Jean 12:24), parabole de la bonne terre (Luc 8:8 et 8.15) , parabole de l’outre du vin nouveau (Marc 2:22). L’apôtre Paul nous rappelle cette œuvre extraordinaire qui s’accomplie en nous dans sa lettre aux galates :
« J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » Galates 2.20
« Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » Galates 3.27
En examinant une des trois situations où le Seigneur a ressuscité un mort, la résurrection de Lazare par exemple, nous réalisons que derrière ce fait visible, une réalité s’offre à nous pour que nous l’intégrions dans notre conduite et notre cheminement chrétien (Jean 11:1 à 42) : «1 Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur. 2C’était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c’était son frère Lazare qui était malade. 3Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. 4Après avoir entendu cela, Jésus dit : Cette maladie n’est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. 5Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. 6Lors donc qu’il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était, 7et il dit ensuite aux disciples : Retournons en Judée. 8Les disciples lui dirent : Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée ! 9Jésus répondit : N’y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; 10mais, si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n’est pas en lui. 11Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller. 12Les disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il sera guéri. 13Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu’il parlait de l’assoupissement du sommeil. 14Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort. 15Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n’étais pas là. Mais allons vers lui. 16Sur quoi Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : Allons aussi, afin de mourir avec lui. 17Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre. 18Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ, 19beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère. 20Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison. 21Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. 22Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. 23Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera. 24Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. 25Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; 26et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?
27Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. 28Ayant ainsi parlé, elle s’en alla. Puis elle appela secrètement Marie, sa sœur, et lui dit : Le maître est ici, et il te demande. 29Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers lui. 30Car Jésus n’était pas encore entré dans le village, mais il était dans le lieu où Marthe l’avait rencontré. 31Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l’ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant : Elle va au sépulcre, pour y pleurer. 32Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu’elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. 33Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému. 34Et il dit : Où l’avez-vous mis ? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois. 35Jésus pleura. 36Sur quoi les Juifs dirent : Voyez comme il l’aimait. 37Et quelques-uns d’entre eux dirent : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point ? 38Jésus frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C’était une grotte, et une pierre était placée devant. 39Jésus dit : Otez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là. 40Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? 41Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. 42Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours ; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. 43Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! 44Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. »
La résurrection de Lazare s’est déroulée dans un lieu appelé « Béthanie ». Béthanie veut dire « la maison des figues ». Ce sont les figues que le Seigneur n’a pas trouvées au sein du peuple hébreu comme nous pouvons le découvrir en lisant Matthieu 21:17 à 19 : « 17Et, les ayant laissés, il sortit de la ville pour aller à Béthanie, où il passa la nuit.18Le matin, en retournant à la ville, il eut faim.19Voyant un figuier sur le chemin, il s’en approcha ; mais il n’y trouva que des feuilles, et il lui dit : Que jamais fruit ne naisse de toi ! Et à l’instant le figuier sécha. »
Le figuier représente le peuple hébreu qui n’a pas reçu le Seigneur en tant que Christ et Fils de Dieu et Béthanie est le lieu où le Seigneur se sent chez lui car c’est dans ce lieu qu’il est reçu et accueilli.
Béthanie est évoquée une dizaine de fois dans les évangiles : Matthieu 21.17, 26.6 Marc 11.1, 11.11 et 12, 14.3, Luc 19.29, 24.50, Jean 1.28, 11.1, 11.18, 12.1, 12.9. Elle représente le lieu de rassemblement des chrétiens c’est-à-dire l’Eglise du Seigneur.
Le Seigneur a dit qu’il n’a pas un endroit où aller (Luc 9.58, Jean 1.5, Jean 1.11) et c’est à Béthanie que le Seigneur a été reçu et oint de parfum par Marie. C’est à Béthanie que le Seigneur a été reçu comme une lumière (Jean 1.5).
L’œuvre accomplie en Lazare fait référence à l’œuvre que le Seigneur désire accomplir en chacun de nous. Quand nous recevons le Seigneur dans notre cœur, il nous manifeste son amour en nous révélant son sacrifice à la Croix. Cet amour ne s’arrête pas à la conversion, mais il se poursuit à travers une guérison progressive de l’âme aliénée. Le Seigneur ne se contente pas d’un rafistolage en mettant des morceaux de tissus neufs sur un vieil habit (Marc 2.21, Matthieu 9.16), mais il attend que l’Homme intérieur réalise sa mort afin de ressusciter en lui la nouvelle nature qui n’est rien d’autre que le Seigneur Yéshoua’ al-massih lui-même. C’est l’enseignement qui nous est transmis par le verset 6 « 6Lors donc qu’il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était, ».
L’amour du Seigneur pour ceux qui le reçoivent se manifeste par une mort à soi-même où, progressivement, l’Homme naturel laisse la place au règne du Seigneur par l’Esprit. C’est le sens de la résurrection visible de Lazare et les paroles annoncées dans Marc 8.34, Mathieu 10.38 et Luc 14.27 :
« Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » Marc 8.34
« celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi » Mathieu 10.38
« quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas, ne peut être mon disciple » Luc 14.27
En Christ, nous intégrons sa mort en réalisant la notre et nous intégrons sa résurrection en le laissant régner dans notre vie car il est la résurrection et la vie. L’œuvre de la Croix est une remise en mouvement de l’être intérieur, elle nous délie et nous met en marche comme l’ordre adressé à Lazare par le Seigneur : « Lazare, sors,… Déliez-le, et laissez-le aller. » Amen

(Abdelhak)